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Affaire Cocaïne en Côte d’Ivoire : ils l’ont tué pour brouiller les pistes

Par RAOUL PEPIN

Des sources dignes de foi, l’ancien  premier ministre et ministre de la défense  Hamed Bakayoko aurait  été sacrifié pour éviter que la vérité éclate au grand jour et rattrape les ponces du régime de monsieur Ouattara et leurs complices parmi lesquels l’ancien président français Nicolas Sarkozy et le richissime homme d’affaire Vincent Bolloré visés par une enquête de la DEA.

Il se dit beaucoup de chose sur la mort de l’ancien premier ministre ivoirien décédé le 10 mars 2021 en Allemagne. Alors qu’il était pressenti  comme l’un des probables dauphins du président Alassane Dramane  Ouattara, il n’a pas pu conduire à bout le dialogue politique dont-il avait la charge et parce que arraché de la vie de manière brutale et savamment orchestrée par ses  alliés qui commençaient à douter de sa sincérité et ont pris peur. D’ailleurs cette fameuse phrase prononcée alors qu’il sentait sa fin en dit long : « ils m’ont eu ».  Contrairement à ce qu’on pense,  Hamed Bakayoko aurait été empoisonné  pour d’autres raisons encore plus graves, le rattachant au vaste marché de la cocaïne dont son pays la côte d’ivoire serait l’épicentre de l’Afrique de l’ouest. Un empoisonnement qui est attribué au président Ouattara qui n’avait d’autre choix que de livrer son premier ministre pour tenter de camoufler l’affaire qui mettrait en évidence ses amis en occurrence Nicolas Sarkozy et Vincent Bolloré.

Par Raoul Pépin Mbena Bena

A titre de rappel, il y’a pratiquement un an,  la France s’était vue obligée d’intercéder auprès des États Unis, pour que la DEA lève le pied dans l’enquête concernant la Côte d’Ivoire. Mais l’entêtement des américains et le désir de connaitre la vérité sur le vaste et juteux marché de la cocaïne leur a permis de relancer l’enquête  juste avant la présidentielle qui a conduit Joe Biden au pouvoir.  Cette fois, les Américains ont frappé du poing sur la table et ont réclamé Bakayoko, en tançant Macron. Ouattara n’ayant plus le choix et sans état d’âme, aurait décidé de tuer Bakayoko, avec pour objectif de mettre fin aux enquêtes américaines. Est-ce pour autant dire que les Etats- unis vont mettre un terme à l’enquête ? .le scenario de Ben ALI va-t-il se reproduire ?

L’on se souvient que la DEA avait remis un rapport à la France, (écoutes téléphoniques, images satellites), prouvant que Ben  était en collaboration avec son frère et les cartels Colombiens. Le président tunisien a jugé bon de supprimer son frère pour ne pas perdre le pouvoir à terme. Et les enquêtes sur la Tunisie, ont été arrêtées. Cette affaire Bakayoko va-t-elle fondre comme une bougie à peine allumée alors qu’il y’a suffisamment de pistes à explorer ?

Le communiqué de la Marine française et toutes ces saisies record sont assez troublantes. Il conviendrait de s’interroger  pourquoi la Marine française intervient loin de ses côtes notamment dans le golfe de Guinée? Qui a véritablement le contrôle des ports de Guinée? Pourquoi cette drogue devrait-elle transiter par Abidjan? Autant de questions qui suscitent de la curiosité et qui laissent penser qu’il s’agisse d’un  dossier explosif dont la Côte d’Ivoire est au centre de cette nébuleuse. Voilà qui justifie certainement le silence absolu des pouvoirs publics ivoiriens qui assistaient des mains mortes à la campagne médiatique présentant Hamed Bakayoko comme un magna de la drogue en côte d’ivoire. Il apparait vraisemblablement  qu’il s’agit là, d’un  trafic de drogue international impliquant des personnalités franco ivoiriennes au sommet de l’état de Côte d’Ivoire et hommes d’affaire français véreux que sont Bolloré et Sarkozy que Paris tente de sauver des griffes de la DEA. En plus dans cette lutte de succession qui oppose le camp du président Ouattara et celui de Hamed Bakayoko, l’on tente d’attribuer la responsabilité de ce trafic au seul camp de Bakayoko ce qui serait absurde au regard des faits qui accablent le pouvoir d’Abidjan.

Il serait en plus établi que Hamed Bakayoko  était viscéralement opposé au 3ème mandat et jouait un double jeu. La désobéissance civile et le CNT étaient aussi ses cartes bien qu’étant visiblement du coté du pouvoir. Certaines sources introduites évoqueraient  le fait que  Le CNT aurait  échoué parce que Laurent Gbagbo s’était  désolidarisé et en plus Pascal  Affi Nguessan comme à son habitude, convaincu par les services secrets français aurait livré l’ancien premier ministre   lors de son arrestation en rejoignant le camp de la fiole. Très en colère pour avoir été trahi, le camp de la fiole et ses sponsors auraient  décidé d’en finir non seulement en empoisonnant Hamed  Bakayoko  mais également en lui imputant seul la responsabilité du trafic de cocaïne. Les mêmes sources bien introduites racontent que Hamed Bakayoko s’étant rapproché de Laurent Gbagbo lui aurait livré des audios et des informations compromettant les partisans de monsieur Ouattara que ce soit sur le trafic de la drogue ou que ce soit sur les crimes commis pendant la période postélectorale en côte d’ivoire. Autant d’acquis qui ont accéléré  l’assassinat de l’ancien premier ministre qui se serait livré à un jeu très dangereux.

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