Après le séjour du président Paul Biya à Genève écourté en 2019 à cause des manifestations des activistes camerounais, l’homme fort du Cameroun fait son grand retour 2 ans après, à l’hôtel Intercontinental et ses Compatriotes de la Brigade Anti-Sardinard promettent en découdre avec lui.
S’il y a un endroit qu’on aurait parié que Paul Biya n’y mettrait pas les pieds tant que l’assurance d’un travail conséquent sur le terrain ne lui aurait pas été donnée, c’est bien la Suisse. Non pas disons-le clairement que le chef de l’État du Cameroun ait peur, ce serait une incongruité d’une quelconque situation, mais parce que les chefs d’Etat sont préoccupés avant tout par la préservation de l’image de marque qui sied avec les Etats. Deux ans jour pour jour que la Bas a marqué les esprits au Cameroun et ailleurs, en troublant de manière abrupte et spectaculaire le séjour présidentiel à Genève. Une grande première qui s’inscrivait en droite ligne dans les effronteries caractérisées par la mise à sac des ambassades de Paris et de Berlin. Une nouvelle menace était née, que l’on soit sécurocrate ou pas, il y a lieu de le reconnaître. Le 3 juillet dernier, on ne comprend pas pourquoi la Bas et autres, bref l’opposition de la diaspora au régime de Yaoundé, s’est subitement décidée, après une relative accalmie, de manifester leur préférence pour Maurice Kamto comme l’atout pour l’alternance politique au Cameroun.